vendredi 30 août 2013

De l'autre côté du miroir

Hello People !

Un tout petit article fin de vacances pré-pré-rentrée pour vous papoter d'où j'en suis.

Eh beh j'en suis que lundi je deviens une vraie-adulte-avec-un-vrai-travail(-avec-des-responsabilités). Parce que mon petit mi-temps prévu de 18 heures en lycée... se transforme en vrai temps pleins ! Oui Messieurs, Oui Mesdames, je vais connaitre mon premier-vrai-35-heures. Merci Madame la CPE du lycée qui grâce à ses relations m'a trouvée un deuxième contrat d'AED pour remplir ma semaine.


Le lundi et le jeudi je travaillerais donc dans un lycée de la citousse à environ 20/25 minutes de chez moi en bus, dans une petite structure de quelques 250 élèves et deux formations. Le lundi je serais "la vie scolaire", et le jeudi je passerai dans les classes, je ferais la surveillance par ci et par là et je ferais des trucs pédagogiques et sérieux qui changent de vendre des frites.

Les mardi, mercredi et vendredi par contre, je serais dans un plus gros lycée, avec genre pleins de formations et donc pleins d'élèves, mais je reste sur du lycée pro quand même.

S'il faut préciser, précisons : oui, je suis stressée à mort de mort et je fais que vomir tout le temps.

Sinon mes vacances se sont bien passées, je suis partie quinze jours à Toulouse, ça faisait longtemps que j'étais pas revenue pour une si longue période et c'était très bien. Il me tarde maintenant de bosser 40 heures par semaine avec des monstres, d'avoir tous mes week-end et vacances scolaires et de découvrir comment c'est, le lycée de l'autre côté.

Pré-rentré des équipes ce lundi 2. Je vous raconterais.

J'ai des cheveux de ouf mais je marche comme un bonhomme, on peut pas tout avoir.

vendredi 12 juillet 2013

PS :

(Et même que lundi j'ai un entretien dans une entreprise pour garder des z'enfants dès la rentrée. A moi les heures de coloriage).


jeudi 11 juillet 2013

Explosions in the Sky

Gens,

te rappelles-tu dans mon dernier post quand je disais que j'allais sûrement exploser ?
Bah en fait ça a pas raté, j'l'ai fait. J'ai totalement explosée en plein vol. Je suis tout bonnement incapable de faire tant de choses à la fois pour l'instant et donc je suis pas prête d'avoir des mômes, voilà.

Donc, depuis la dernière fois, voilà où qu'on en est :

La maison

J'ai réussi à déménager, et ce dans la-plus-belle-maison-du-monde-ou-presque. Mais t'sais, faut pas croire que ça a été du vite-fait bien-fait hein. Noooooon.
D'abord, on a du rendre notre appartement. La pire étape de ce déménagement ? Repeindre les murs de la chambre. Et je le jure solennellement maintenant : Non, je n'écrirais plus mes cours sur les murs. Parce que même si c'est pas moi qu'à repeint (l'Elfe s'est trouvé une passion soudaine pour peindre les murs, même si c'est pas l'elfe le plus doué de la galaxie à ce niveau) (il s'est quand même débrouillé puis j'vais pas râler qu'il ait recouvert mes conneries hein) bah c'est chiant de devoir pensé à tout ça avant de rendre un appartement. Bref. On a rendu cet horrible appartement, dans un état plus que parfait, le 21 mai. Ces connards ont trouvé le moyen de nous enlever 100€ de la caution pour, je cite : "14€ pour poncer le joint du lavabo qui était posé grossièrement, 45€ pour faire le joint de la baignoire qui avait un défaut d'étanchéité et 30 € pour que des charlatans se déplacent pour faire ça". Scandal! Ignominie.

Mais t'sais, après cette péripétie, on a du foutre nos meubles et nos corps quelque part, rapport au fait qu'on avait pas encore de maison en vrai. Et là heureusement, notre amie méridionale, avec son appartement vide (elle vit seule avec son chat dans un 40m², elle a deux canapés, un lit, une tévé et une table basse) (c'est tout) nous a gentiment accepté. Elle s'est donc retrouvée envahie de mille cartons, d'un canapé-lit supplémentaire, d'étagères en tout genre et de deux gentils humains (nous). C'était très chouette de vivre avec elle, même si son chat avait des puces, qu'elles ont décidé d'élire domicile dans le parquet et que j'étais la seule humaine à me faire piquer. Genre, 100 piqûres par bras, l'Elfe et notre amie méridionale : rien. Karma.

Bref, on a visité des dizaines d'appartement, posé une demi-douzaine de dossiers puis finalement, on a eu notre favori. Le 10 juin, on entrait joyeusement dedans. Enfin, joyeusement... On habite au sixième sans ascenseur hein. Heureusement, on avait assez d'ami.e.s pour en mettre un.e par étage, et on se passait les cartons telle une merveilleuse chaîne humaine d'amour et du sueur. Devinez qui était tranquillement au sixième et n'avait pour mission que de réceptionner les cartons et les ranger dans les bonnes pièces ? Votre majesté.
En même temps c'est évident, c'étaient mes cartons hein. :)

J'avais émis une liste de buts à atteindre pour ce nouvel appartement, voyons voir si on les a atteints *jingle* :
- habiter proche du centre
Gagné ! On habite vraiment dans le centre, tout en étant dans un quartier calme. Nous sommes proches de tout et tranquilles à la fois.
- avoir un arbre à moins de 50m de ma fenêtre
Gagné ! Et autant vous dire qu'on a la plus belle vue du monde. Face à nos quatre fenêtres : une rue et puis des toits, des toits, des toits. Mais des beaux hein ! Pas de vis-à-vis donc, et juste de la beauté à foison. Et si on tourne la tête par la fenêtre : on voit l'eau et beaucoup d'arbres. Alors oui, je passe ma vie à la fenêtre et j'ai jamais autant souris dès le matin.
- payer le loyer moins cher
Gagné ! Et ça on s'y attendait pas du tout, et on avait même refusé de chercher selon ce critère. Mais c'est par hasard le plus pur qu'on a trouvé mieux et moins cher. (Merci le sixième sans ascenseur!)
- avoir une mezzanine (pour ce qui ne savent guère, ici c'est rempli d'appartement à mezzanine)
Raté. On a trouvé un appartement des plus classiques, guère typique de cette ville, avec un plafond blanc et fade. Mais on a un super parquet donc ça va.
- avoir une maison belle que je choisie et dans laquelle je peux coller le lé de tapisserie magnifique que m'ont offert Victor Ville et La Voleuse.
Gagné ! Le lé a une place de choix dans le salon, il habille complètement ma pièce et je ne me lasse pas de le regarder :) D'ailleurs tout le monde fait pareil, on pourrait passer des heures à papoter à son sujet.
- avoir la place pour une machine à laver la vaisselle (non négociable)
Non négociable mon cul. La cuisine est tellement petite qu'on doit changer notre machine à laver le linge pour la faire rentrer dans l'interstice. Mais bon, il faut ce qu'il faut. Du coup, je me suis mis à la vaisselle. Enfin.

La rue vue du salon.
L'appartement n'est pas complètement décoré aujourd'hui, et ils nous manque par exemple deux bureaux et un lit (dormir au sol, ma nouvelle passion) (l'Elfe lui, préfère le canapé). Mais on s'y plait au taquet. Et même l'enfant a son coin.

Admirez ce parquet, huilé par mes soins !

L'école

huhu. C'est mon pire échec, qu'on se le dise. Déjà, j'ai pas passé mes examens à la première session. Sinon j'allais explosée encore plus tôt que prévu (on peut aussi voir ça comme le moment où j'explose, justement) (chacun son interprétation). Du coup, je les ai passé à la seconde. En vrai, je m'en suis pas mal sortie, et j'ai mention AB pour le premier semestre même. Mais j'ai quand même pas mon année. Parce que si j'ai réussi à passer tous mes examens et à les avoir, le mémoire bah j'ai pas pu. C'était trop. Ceux qui en ont déjà fait un (ou plusieurs, je connais des individus masochistes) comprendrons un peu. Les autres, aucun commentaire ne sera accepté. Donc je n'ai pas rendu cette future oeuvre, eh non. Malgré le temps de fou que j'y ai passé et le plan qui était construit et les données qui étaient toutes dans ma tête. Mais j'ai réussi à négocier avec mes profs. Sur mon bulletin, je ne suis pas notée absente, j'ai simplement eu zéro. Je rendrais le mémoire en septembre, et je serais notée l'année prochaine. Donc j'aurais mon diplôme officiellement l'année prochaine. Bien sûr je n'irais pas en cours durant l'année puisque j'ai validé mon année, il n'y a que le mémoire qui manque.

Mais que vais-je donc faire l'année prochaine ? #suspens

Le travail

Bon, ça c'était le plus stressant après le fait de ne pas avoir d'appartement (les études passent malheureusement en dernier lieu, il est plus important d'avoir un toit et de l'argent, triste vie de classe populaire). J'arrête pas de chercher et c'est pas mal la galère. Celleux qui ont dû chercher du travail récemment savent. J'ai toujours pas trouvé de job pour cet été, notamment parce que j'ai des critères de survie. C'est à dire que je me permet de refuser le type d'emploi que j'occupais précédemment, durant lequel je me suis tuée à la tâche durant plus de deux ans : le Grand Capital. C'est une question de principe, de dignité et de santé. Donc non. J'ai cherché divers emploi pour cet été du coup, surtout du secrétariat et j'ai franchement peu de réponse. Ou des non. J'ai passé un entretien de groupe pour un grand groupe qui cherche régulièrement des secrétaires, donc on verra. Le principe c'est ils ont ta fiche - ils ont besoin - ils t’appellent. Je correspond plutôt pas mal à leur profil avec tout de même un sacré handicap : aïe donte spique ingliche. Ouais, bon.

Du coup je vais m'inscrire au Pôle Emploi où j'aurai le suprême honneur de toucher 300 € par mois. Oui messieurs et mesdames. Quel luxe !

Mais tu sais quoi gens d'amour ? C'est pas trop grave. Parce qu'à la rentrée je vais avoir un travail tout bien. Où qu'il me tarde trop d'y mettre mes pieds, mon corps, ma tête et le reste. Tu sais quoi ? Je vais devenir assistante d'éducation.

« Les assistants d'éducation assurent une mission de surveillance (récréations, mouvements, sorties) et prennent en chargent les élèves en dehors des heures de cours. Ils participent à l'encadrement et l'animation d'activités éducatives, sportives et culturelles, au cours et hors du temps scolaire, ainsi qu'à l'accueil et l'intégration des élèves en situation de handicap, dans les fonctions d'auxiliaire de vie scolaire. Ils peuvent également intervenir dans les dispositifs de soutien scolaire mis en place dans les établissements. Ils sont souvent placés sous la responsabilité immédiate des CPE. »

Gens tu as compris, je vais devenir Super Pionne !
J'ai gagné un contrat de dix-huit heures semaine dans un lycée professionnel de la citousse (cité/cambrousse, un concept). 250 élèves, en commerce ou en sécurité, je vais pas mourir j'pense. Par contre je risque de rencontrer de futurs CRS. Ça on aime pas trop. Je vais devoir leur inculquer vite fait bien fait qui sont les gentils et qui sont les méchants. Ou les faire dévier de carrière. Vite.

Les locaux sont petits, c'est à une demie-heure de chez moi, pis ma CPE elle est...

gnih

Mais hormis le fait que je sois amoureuse de ma CPE qui a déjà quelqu'un ("gngngn ma belle-famille habite à Perpignan gngngn") (j'ai eu envie de lui dire que ça lui changera pas la vie quand elle quittera sa moitié pour moi, ma famille aussi est à Perpi) (mais non j'ai rien dit), bah c'lycée là il est tout plein d'initatives trop cool, il fait que des trucs trop bien et même que ma CPE d'amour elle veut monter un atelier théâtre mais il lui manque quelqu'un et.... j't'ai déjà parlé de mon bac ? :)

Aussi elle est végétarienne.
Et elle veut instaurer un lundi où qu'on mange pas des animaux morts dans la cantine. Comme au Québec ils font (http://www.lundisansviande.net/).

Et chaque année, "autour du 8 mars", elle propose des que-tru sur "le genre" et même que du coup je l’intéresse grave. Et même qu'elle m'a dit que je pouvais me servir des élèves comme cobaye pour mon métier de grande que je veux faire. Et que si elle a des réunions ou des trucs du genre en lien avec ce métier de grande, elle essaierait de m'y coller dedans (parce que c'est en lien avec l'école donc c'est trop bieng).

T'sais, ça va être trop bien la vie l'année prochaine.

Le seul truc chiant c'est qu'on déteste la nouvelle interface de Gmail.

mardi 23 avril 2013

In the name of ma Licence



STOP.
Ce n'est guère possible de vivre de la sorte.
J'ai fini les cours,  c'est bon. J'ai cependant : un mémoire à écrire, deux fiches de lectures à faire, une note autobiographique à faire, un dossier complet où je dois interviouvé pleins de parents et même qu'en plus c'est un travail groupé et encore un autre dossier de résumé de genre dix textes. Tout ça pour le 16 mai. Ensuite j'ai deux partiels le 14 mai, deux partiels le 15 mai et le dernier partiel le 21 mai.
En même temps je dois trouver une maison (mais très franchement, je m'en bas le steak ; je laisse l'Elfe tout faire tout seu - je m'en fou d'habiter dans la rue, dans l’hôtel, dans un jardin : LAISSEZ-MOI PASSER MES PARTIELS !)

Et, truc le plus stressant du monde entier, je dois trouver un travail pour cet été. Et ça c'est tellement la merde, parce que prend des plombes, plombes que je n'ai pas puisque je suis en mode révision intense de ouf malade.
Je me suis fait un planning de dégénéré et pour l'instant, je le suis, ça va.

Ceci dit, il y a complétement des chances que j'explose totalement avant la fin.

Au secours.

Ah, et sinon, j'ai PEUT-ÊTRE trouvé ce que je vais faire de ma vie, en vrai métier comme les grands et tout. Après mes partiels je vais rencontrer une dame qui fait ce métier dans la vie de tous les jours comme une grande, et on va discuter ensemble à savoir si l'idée que je m'en fais est juste et si mon... "caractère" est compatible avec ce métier de grands. C'est la maman d'une copine et c'est elle qui m'a fait découvrir Brigitte Fontaine quand j'étais petite, donc : C'EST UN SIGNE DU DESTIN. (Ne cherchez pas le lien, il n'y en a aucun).
Bon, par contre, si elle me dit que c'est mort pour moi... j'élève des chats, merde.

mercredi 3 avril 2013

A la fin il y a un chat.

Je vous ai déjà dit d'à quel point je détestais mon appartement ?

Il est grand, haut, laid, moche, pénible et cacaboudin. C'est donc avec joie que j'attends la fin de mon préavis, qui est vers genre la mi-mai. Se pose alors de plus en plus la question du nouvel appartement. Et de l'incompatibilité manifeste entre les désirs de l'Elfe et les miens.

C'est-à-dire que pour moi, les buts ultimes sont :
- habiter proche du centre
- avoir un arbre à moins de 50m de ma fenêtre
- payer le loyer moins cher
- avoir une mezzanine (pour ce qui ne savent guère, ici c'est rempli d'appartement à mezzanine)
- avoir une maison belle que je choisie et dans laquelle je peux coller le lé de tapisserie magnifique que m'ont offert Victor Ville et La Voleuse.
- avoir la place pour une machine à laver la vaisselle (non négociable)

Je veux habiter proche du centre parce que je serais plus proche de tout. Les transports eux-même, seront plus accessibles. On pourrait aller au marché à pied, plus souvent au musée, plus souvent sur les quais.
Je veux avoir un arbre ou du lierre ou que sais-je mais de la verdure par devant chez moi, parce ce n'est guère plus possible cet amas de béton. Et que vraiment, je suis pas douée en verdure intérieure. (Même si je meurs d'envie d'essayer les lithops (je vous laisse regarder sur google image, c'est la meilleure plante du monde)
Je veux payer le loyer moins cher parce que c'est une hérésie absurde de payer tant. Je veux une petite maison, donc un petit loyer. Si je fais ne serai-ce que 50 € d'économie par mois, je suis ravie. Et c'est tout à fait faisable.
Je veux une mezzanine parce que les apparts constitué de la sorte sont beaux, et que ça permet d'avoir de hauts plafonds, de la luminosité mais un espace occupé. Et parce que je rêve de voir ma fille dévaler les escaliers avec sa tête trop mignonne du réveil. En plus, je pourrais coller ce putain de lé trop magnifique !
Et dernière chose, je veux de la place pour le lave-vaisselle parce que non seulement c'est plus économique, mais plus encore, je pense que c'est un outil de libération. De libération pour mon Elfe de maison s'entend, moi j'y touche pas à la vaisselle de toute façon.


Et aussi, parfois, je voudrais habiter seule.
Pour pleins de raisons toutes simples et logiques pour moi, mais qui semble être une montagne pour l'Elfe adoré. Je lui en ai longuement parlé mais ça l'intéresse pas, il veut pas. Tu comprends, il a quitté sa ville et son réseau pour moi, maintenant... bah maintenant c'est à moi d'assumer sa décision de m'avoir suivie. J'arrive pas à trouver ça logique dans ma tête.
Je suis un peu triste mais je comprends, l'amour, le sacrifice tout ça.
(En vrai je comprends pas, mais je me plie).

Alors je boude.
Et aussi je grossis beaucoup, mais ça c'est plutôt drôle. (C'est faux, ça me fait pleurer).

Bref, stoppons cette note de blogue déprimante avec un peu de mignonnerie.


samedi 23 mars 2013

ALO UI CER

Pardon mais si je ne vous raconte pas cette anecdote, je ne vois guère plus l'intérêt de ce blogue. Donc écoutez-moi-bien ça.

Hier, j'étais dans un lieu de débauche avec du blé liquide et des amiEs. Et on a joué à un jeu très très drôle (en fait non vous l'aurez compris) à base de devinette. Il suffisait pour ça de tendre mon téléphone à mes amiEs qui choisissait un nom au-pif-ou-presque dans le répertoire téléphonique de mon GSM, qui appelait ce numéro de téléphone et qui me collait le téléphone à l'oreille sans que je vois l'écran. C'est à dire que je devais donc deviner de qui il s'agissait donc. (J'étais saoule, c'est la seule raison pour laquelle c'était drôle).

Bon.

Comme ça j'ai appelé quelques individus et parfois c'était drôle et parfois j'étais gênée à mort (genre je me suis rendue compte à un moment que j'étais au téléphone avec un individu qui me fait des paillettes dans le coeur et j'étais mortifiée de honte extrême) (mais j'ai quand même continué à jouer).

La consigne c'était "drôle mais pas méchant". Et j'avais précisé : pas Daddy, pas Mum, et pas ma belle-mère. Ni même mes tout petits frères et soeurs - genre celleux de moins de 16 ans tu vois.

Bon.

Et là, j'appelle encore un numéro et ça se passe comme ça :

- Ouiiiiiii alloooo hahahaha ! C'est moi coucou-ça-va-je-dois-deviner-qui-tu-es ! Parce que je suis saouuuuule et que je fais un jeu trop drôle avec mes amiiiiiiiiiiiEs. hahahaha Qui es-tuuuuuuuuu ?
Et là une voix féminine me dit :  -Mumuuu ?!
- Eh beh oui c'est moiiiiiii ! haha ! Je dois devi...
- Oui. Bon, bein... c'est ta mamy hein !

Il était genre minuit. Ce fut le moment le plus gênant de la planète. J'aurais du préciser "pas Mamyna" en fait aussi.
C'est tout.

samedi 16 mars 2013

Se permettre de conduire

Gens,

Je voulais juste vous faire une petite note de blogue (in)intéressante qui découle d'une conversation que j'ai eu jeudi soir avec Maïs. Elle rentrait dans sa maison, et comme c'était le chemin pour que j'aille retrouver mes copines Nadhir et Noëlle bah elle m'a mise dans sa voiture. Et Maïs son métier est en lien avec le papier rose. Et on été coincées dans les bouchons. Donc forcément, à un moment, on en a parlé du permis de conduire.
J'me suis dit que ça vous intéresserait grave ma théorie sur le sujet, alors voilà.

N'accusons personne mais il est de notoriété publique et mondiale que mes parents biologiques-comme-on-dit ne sont pas les principaux acteurs positifs de mon éducation (positif/negatif non pas au sens bien/mal mais au sens en faisant activement quelque chose vs en ne faisant pas activement quelque chose). Entre un qui était loin et que j'ai longtemps rejeté et l'autre à qui on a jamais appris ce qu'était qu'être parent et qui a pas mal galéré pour tenir ce rôle (ah beh l'autre aussi en fait est dans ce cas tiens), ajouté au fait, évidement, que j'ai bien vite voulu me débrouiller seule (genre je me suis prise pour Kirikou) bah... voilà, l'actrice principale, soyons réalistes, n'est personne d'autres que moi.

Bon, et ça a crée un truc un peu problématique de l'ordre du symbolique et de la temporalité. C'est à dire que j'ai pas eu l'occasion d'avoir une rupture éducative (le moment où ton/tes parent/s dise/nt "okai stop, vole de tes ailes mon canari, à toi le tour"), genre quitter le domicile familial ou ce genre de truc. Vu que c'est moi qui décide de tout (je répète, c'est aussi parce que je l'ai voulu, je suis pas en train d'accuser mes vilains parents) bah c'est à moi de trouver la fin de mon éducation.

STOOOOOOOP.
Une éducation n'a jamais de fin. Apprendre n'a jamais de fin. BlahBlahBlah... je sais ça ! N'empêche que quand t'as des parents positifs il y a un moment où ils te passent le relai pour que tu te débrouilles, alors que quand t'as des parents négatifs, ce moment là intervient genre à ta naissance.
Donc ne me faites guère dire ce que je n'ai guère dit, sinon je vous fouetterai en gardant un visage impassible #privatejoke

Bon, du coup, pas de fin. Enfin si, il en faut une. Il faut un moment où je dis "stop, okai, je passe le relais à l'ordre cosmique des choses et moi j'arrête de creuser et creuser et tout le temps creuser" et aussi "je grandis". Bon, et je me suis longtemps dit que quand je sentirai que ce serait le moment, bah ça le sera - et ça j'ai pas changé d'avis. Donc vraiment un truc de sensation/perception, j'attend pas un déclic par exemple (je n'y crois point du tout à cette histoire de déclic qui fait changer quelqu'un du jour au lendemain, mais genre pas du tout quoi). Bref, et je me suis toujours dit que beh quand je sentirai qu'okai, j'ai lâché du mou sur la remise en question (et la question tout court) j'encrerai ça dans ma peau quelque part. (Bah ouais, j'suis un peu de la génération où le tatouage marque des rites de passage choisis je pense) (enfin, sauf quand c'est un Titi et Grominet tu vois). Bref.
Mais en fait pas du tout.
Le jour où j'encrerai ma peau, j'ancrerais autre chose. Parce que le tatouage c'est graver un truc, c'est passer une étape tout-ça tout-ça et  moi en fait, je pense pas que le jour où je passerai ce relais je passerai une autre étape. Pas du tout. Ce sera comme un changement de paradigme plutôt, tu vois.

Et quoi de mieux qu'un nouveau moyen de locomotion pour ça ?

Et si je n'ai jamais voulu le passer ce putain de permis de conduire, c'est pas que parce que j'en ai aucune utilité en centre-ville (où j'ai toujours vécue). C'est parce que, justement, je me le permet pas.
Parce que ce papier rose, il veut dire des choses. Il veut dire émancipation, responsabilité, maturité, avancées, etc.
Je pense que quand je déciderai enfin à m'y mettre, ça voudra pas rien dire.
Et ce qui est drôle, c'est que je sais que la nouvelle sera accueilli comme un énorme "Alleluïa" de mes parents biologiques-comme-on-dit. Parce que même s'ils ont accepté de me donner les clefs de mon éducation, ils s'en foutent pas vraiment de ce que ça donne et croyez-moi qu'il leur tarde bien comme il faut mon accès... beh ouais, aux clefs d'une voiture - je vous accorde que c'était facile.

Sinon ma copine Pikachu elle a écrit un texte vraiment très chouette où qu'elle cause de l'atelier Drag-King qu'on a fait avec Nadhir (bien mieux que moi je l'ai fait) ici : http://lesconditionsduconflit.blogspot.fr/2013/03/i-can-make-you-man-le-feminisme-post.html
(et même qu'elle fait une parfaite description de l'Elfe donc faut vraiment aller lire ça).

Elle m'a bien donné envie de vous causer féminismeS aussi, j'pense que je m'y mettrai à ma prochaine note de blogue. Une toute petite courte.


Et sinon un grand bravo à Martin pour son code et, avec le temps, un grand bravo à ma copine Marmaïte (beurk) pour son permis ;)

"Non mais moi je roulerai JAMAIS dans ma voiture tant qu'elle sera pas ROSE"
Muche, 13 ans.
A cette époque, j'avais l'idée mais pas vraiment l'argument hein.

(Ouaip, après des mois d'attentes, des courriers enflammés  des plaintes à la préfecture et des pétitions mondiales, ça y est : j'ai ajouté la date sur mes notes de blogue)